Journal de Paul-Marie Coûteaux

"Une certaine Idée de la France et du monde"

La vertigineuse addition des délires du système des partis, de l'égotisme de notre bocal politique où se sont perdus, hélas, ceux qui ont tour à tour prétendu relever le drapeau, d'une longue suite de gouvernements nuls, de l'incurie de dirigeants qui n'ont de responsables que le nom et, par-dessus tout, de l'oubli par notre peuple de tout souci de lui-même, a créé autour de nous une situation certes douloureuse mais que la France a souvent connue : le chaos. Nous voici près de ce que Bainville appelait la "récurrente anarchie française", dont nous n'apercevons encore que les premiers prodromes. Ce n'est pas une raison pour croire que la France se meure. Qui connaît l'Histoire sait qu'elle en a vu d'autres, et que l'essentiel est toujours, et en dépit de tout, de faire vivre une idée de la France, et à travers elle une idée de la diversité et de la beauté du monde. Cette idée resurgira tôt ou tard : il suffit de la garder au coeur, de distinguer ce qui meurt et ce qui vit, de voir, de comprendre, de protéger la langue, et d'écrire. Voici la suite d'un journal que je tiens depuis 1992, dont j'ai déjà fait paraître des extraits dans un ouvrage, "Un petit séjour en France", ainsi que divers blogues-notes, "For intérieur" puis "Une certaine Idée"...


samedi 18 janvier 2014

Journal de campagne à Paris (janvier - mars 2014)


Vendredi 17 janvier 2014. – Continuons à conjecturer : même si, comme je le crois, NKM ne tient pas la ligne de crête de 40 % que les journalistes lui attribuent comme « de droit », le renfort des listes dissidentes et des listes du RBM font qu'une opposition unie permettrait largement, en mars, de remettre en question l'hégémonie de la gauche à Paris. Alliance que l'on prend hélas pour une vue de l'esprit, alors qu'elle devint réalité ces dernières années en maints pays européens, comme il le faudrait en France. D'une part, le rôle des dissidents pourrait être une soudure inattendue, d'autre part les particularités du scrutin parisien rendent superflue une alliance formelle des diverses forces de droite, qui, par un simple retrait, peuvent se conjuguer comme naturellement au second tour. Sur ces deux points, revenir demain : pour l’heure, je dois préparer le dîner – et c'est assez de politique pour cette semaine...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire