On ne m'enlèvera pas de l'idée cependant que Paris est une ville d'élite, tenue telle en France, en Europe, et partout dans l'univers, que tout doit être mis en œuvre pour qu'il en soit toujours ainsi, et que tous les responsables, les citoyens mais aussi les visiteurs, souvent débraillés eux-mêmes, doivent avoir cette exigence que je ne vois pas les moyens de juger autre qu'élitiste, aussi délicate soit devenue la chose, et le mot même...
Journal de Paul-Marie Coûteaux
"Une certaine Idée de la France et du monde"
La vertigineuse addition des délires du système des partis, de l'égotisme de notre bocal politique où se sont perdus, hélas, ceux qui ont tour à tour prétendu relever le drapeau, d'une longue suite de gouvernements nuls, de l'incurie de dirigeants qui n'ont de responsables que le nom et, par-dessus tout, de l'oubli par notre peuple de tout souci de lui-même, a créé autour de nous une situation certes douloureuse mais que la France a souvent connue : le chaos. Nous voici près de ce que Bainville appelait la "récurrente anarchie française", dont nous n'apercevons encore que les premiers prodromes. Ce n'est pas une raison pour croire que la France se meure. Qui connaît l'Histoire sait qu'elle en a vu d'autres, et que l'essentiel est toujours, et en dépit de tout, de faire vivre une idée de la France, et à travers elle une idée de la diversité et de la beauté du monde. Cette idée resurgira tôt ou tard : il suffit de la garder au coeur, de distinguer ce qui meurt et ce qui vit, de voir, de comprendre, de protéger la langue, et d'écrire. Voici la suite d'un journal que je tiens depuis 1992, dont j'ai déjà fait paraître des extraits dans un ouvrage, "Un petit séjour en France", ainsi que divers blogues-notes, "For intérieur" puis "Une certaine Idée"...
lundi 27 janvier 2014
Journal de campagne à Paris (janvier - mars 2014)
On ne m'enlèvera pas de l'idée cependant que Paris est une ville d'élite, tenue telle en France, en Europe, et partout dans l'univers, que tout doit être mis en œuvre pour qu'il en soit toujours ainsi, et que tous les responsables, les citoyens mais aussi les visiteurs, souvent débraillés eux-mêmes, doivent avoir cette exigence que je ne vois pas les moyens de juger autre qu'élitiste, aussi délicate soit devenue la chose, et le mot même...
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