Journal de Paul-Marie Coûteaux

"Une certaine Idée de la France et du monde"

La vertigineuse addition des délires du système des partis, de l'égotisme de notre bocal politique où se sont perdus, hélas, ceux qui ont tour à tour prétendu relever le drapeau, d'une longue suite de gouvernements nuls, de l'incurie de dirigeants qui n'ont de responsables que le nom et, par-dessus tout, de l'oubli par notre peuple de tout souci de lui-même, a créé autour de nous une situation certes douloureuse mais que la France a souvent connue : le chaos. Nous voici près de ce que Bainville appelait la "récurrente anarchie française", dont nous n'apercevons encore que les premiers prodromes. Ce n'est pas une raison pour croire que la France se meure. Qui connaît l'Histoire sait qu'elle en a vu d'autres, et que l'essentiel est toujours, et en dépit de tout, de faire vivre une idée de la France, et à travers elle une idée de la diversité et de la beauté du monde. Cette idée resurgira tôt ou tard : il suffit de la garder au coeur, de distinguer ce qui meurt et ce qui vit, de voir, de comprendre, de protéger la langue, et d'écrire. Voici la suite d'un journal que je tiens depuis 1992, dont j'ai déjà fait paraître des extraits dans un ouvrage, "Un petit séjour en France", ainsi que divers blogues-notes, "For intérieur" puis "Une certaine Idée"...


mercredi 22 janvier 2014

Journal de campagne à Paris (janvier - mars 2014)

Mardi 21 janvier 2014. – Notre équipe est toute entière mobilisée par la préparation du colloque que le SIEL organise samedi 25 à la Maison de la Chimie. Il faut tenter de remplir la salle (460 places, un beau risque...),  orchestrer le ballet des intervenants, vérifier le cadre théorique que nous avons fixé : je voudrais que l'on traite au fond cette question d'identité qui dépasse le seul aspect politique (les appartenances politiques) et doit aussi prendre en compte les identités sociales, et notamment les rôles dans la famille, aujourd'hui si déglingués; mais il y a aussi le vaste champ des identités de nature – et j'espère que nous reformulerons samedi le souci écologique, et ce respect de la nature des choses qui peut seul fonder vraiment le respect de la nature ; bref, que nous traiterons de l'identité dans toute sa profondeur, qui ressort de la philosophie politique plus que de la simple politique... Et cela non plus, n'est pas gagné !

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