Jean-Marie Le Guen, Député PS de Paris
Journal de Paul-Marie Coûteaux
"Une certaine Idée de la France et du monde"
La vertigineuse addition des délires du système des partis, de l'égotisme de notre bocal politique où se sont perdus, hélas, ceux qui ont tour à tour prétendu relever le drapeau, d'une longue suite de gouvernements nuls, de l'incurie de dirigeants qui n'ont de responsables que le nom et, par-dessus tout, de l'oubli par notre peuple de tout souci de lui-même, a créé autour de nous une situation certes douloureuse mais que la France a souvent connue : le chaos. Nous voici près de ce que Bainville appelait la "récurrente anarchie française", dont nous n'apercevons encore que les premiers prodromes. Ce n'est pas une raison pour croire que la France se meure. Qui connaît l'Histoire sait qu'elle en a vu d'autres, et que l'essentiel est toujours, et en dépit de tout, de faire vivre une idée de la France, et à travers elle une idée de la diversité et de la beauté du monde. Cette idée resurgira tôt ou tard : il suffit de la garder au coeur, de distinguer ce qui meurt et ce qui vit, de voir, de comprendre, de protéger la langue, et d'écrire. Voici la suite d'un journal que je tiens depuis 1992, dont j'ai déjà fait paraître des extraits dans un ouvrage, "Un petit séjour en France", ainsi que divers blogues-notes, "For intérieur" puis "Une certaine Idée"...
mardi 25 mars 2014
Jean-Marie Le Guen, Député PS de Paris
jeudi 13 mars 2014
Rencontre-causerie sur l'art et la culture animée par Paul Marie COÛTEAUX
Café politique animé par Paul Marie COÛTEAUX au « François Coppée », vendredi 14 mars à 18 heures
samedi 8 mars 2014
Deux citations
Français si vous saviez !
Sur les journalistes français : de simples flics
Du passage de février ; de la Crimée...
Une seule exception, à ma connaissance : Chevènement, vient de dire le fait. Mais reste pendante ma question d'hier sur l'aveuglement européen, et principalement celui des médias français, dont l'ignorance confine ces jours-ci au risible...
Sur L'Ukraine, sur la Russie, et sur l'Europe...
Ensuite, pourquoi les Européens (l'Allemagne exceptée, dont le jeu parait plus subtil, et qui garde sans doute en coulisses ses vieilles connivences russes), jouent-ils si aveuglément le jeu états-unien dirigé contre elle ?
vendredi 7 mars 2014
mardi 4 mars 2014
Réponse à M. Assouline, porte-parole du PS, de Paul Marie Coûteaux
Réponse à M. Assouline, porte-parole du PS
Soit nous laissons, contre tout sentiment de la dignité humaine, mais aussi de la dignité nationale, des familles entières s'installer sur les trottoirs des rues et des places de Paris, excitant les réactions d'une part croissante de la population qui parle en effet de « lèpre » et d' « invasion », soit le gouvernement socialiste recourt à ce que tout le monde nomme des « camps » qui existent déjà sous le nom de « centres de rétention administrative » ou qui se créent d'eux-mêmes à la périphérie des villes.
Tous ceux qui me connaissent, tous ceux qui ont lu sérieusement ce que j'ai écrit dans mon blog sont stupéfaits d'entendre dire que j'ai préconisé la construction de « camps », alors même que je propose la seule solution qui les rendrait inutiles. Même en temps de campagne électorale, les socialistes, grands manipulateurs de l'opinion, devraient donner une limite à leurs outrances.
facebook/pmcouteaux
Sur la querelle que me cherche un journaliste sur la question des Roms
Le journaliste, bien entendu, ne se satisfait pas de ma réponse ; il aimerait bien quelques formules plus mordantes, me demandant si « d'autres candidats FN parlent comme moi de lèpre, ou réclament la construction de camps ». Cette fois, je coupe court : je ne suis pas candidat FN, parti dont je ne suis pas membre ; je n'ai pas endossé le mot de lèpre qui fut utilisé par une habitante du VIe, directrice d'une agence immobilière très remontée sur le sujet, au point d'annoncer à qui veut l'entendre qu'elle vient d'écrire, la pauvre, à « Monsieur le Maire ». Et je n'ai pas demandé la construction de camps, puisque, sous le nom de « camps de rétention administrative », ils existent déjà – au contraire, justement, je veux supprimer cet extrême et inhumain recours, qui se généralise. En revanche, j'ai bel et bien parlé de « dignité nationale », cher Monsieur... Mais là, je crois qu'il ne voit pas très bien de quoi je veux parler ; il raccroche, un peu déçu. Attendons la nouvelle charge, que je guette de pied ferme, attendu qu'il est au plus haut point malsain de laisser la situation s'envenimer, et mal tourner – alors qu'il serait si simple, mais sans doute trop courageux, de poser la vraie question, celle de l'Europe dite « sans frontières »...
Sur le quotidien Libération, ses adorables contradictions et son irrémédiable perdition
Pour sauver ce qui peut l'être, l'actuel actionnaire majoritaire envisage de transformer le siège du journal en une sorte de centre culturel avec bar, restaurant, cyber-café et cyber machins plus aille-tèques les uns que les autres. Emoi de la rédaction, qui se dresse contre cette cruelle reconversion en invoquant... l'identité de Libé ? Seigneur, l'identité ? On a bien lu le communiqué des rescapés : eh oui, ils invoquent leur identité en péril ! Sans doute estiment-ils qu'ils ont le droit, eux, d'invoquer leur identité ; mais on espère bien que, en Suisse, on les traite de fascistes…