Journal de Paul-Marie Coûteaux

"Une certaine Idée de la France et du monde"

La vertigineuse addition des délires du système des partis, de l'égotisme de notre bocal politique où se sont perdus, hélas, ceux qui ont tour à tour prétendu relever le drapeau, d'une longue suite de gouvernements nuls, de l'incurie de dirigeants qui n'ont de responsables que le nom et, par-dessus tout, de l'oubli par notre peuple de tout souci de lui-même, a créé autour de nous une situation certes douloureuse mais que la France a souvent connue : le chaos. Nous voici près de ce que Bainville appelait la "récurrente anarchie française", dont nous n'apercevons encore que les premiers prodromes. Ce n'est pas une raison pour croire que la France se meure. Qui connaît l'Histoire sait qu'elle en a vu d'autres, et que l'essentiel est toujours, et en dépit de tout, de faire vivre une idée de la France, et à travers elle une idée de la diversité et de la beauté du monde. Cette idée resurgira tôt ou tard : il suffit de la garder au coeur, de distinguer ce qui meurt et ce qui vit, de voir, de comprendre, de protéger la langue, et d'écrire. Voici la suite d'un journal que je tiens depuis 1992, dont j'ai déjà fait paraître des extraits dans un ouvrage, "Un petit séjour en France", ainsi que divers blogues-notes, "For intérieur" puis "Une certaine Idée"...


mardi 28 janvier 2014

Journal de campagne à Paris (janvier - mars 2014)

Samedi 25 janvier 2014. Colloque réussi – salle pleine, débats nombreux, nous n'arrivions pas à fermer les portes à 21h30 encore...


     Fourbu, ce soir,  je note à toute allure le bruit qui court tout Paris aujourd'hui : M. Hollande répudie sa concubine – une fois de plus... Les féministes s'inquiètent de cette façon en effet cavalière, mais habituelle chez ce personnage, de traiter les femmes ; d'autres regardent goguenards les mœurs islamiques gagner les sommets de l'Etat ; et moi, je me demande jusqu'où ira le contraste entre la gravité de la situation dans laquelle se trouve la France et l'image de plus en boulevardière et vaudevillesque de celui qui préside supposément aux destinées de son Etat...

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